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Dessous les pavés, c'est la plage
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Dessous les pavés, c'est la plage
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16 octobre 2006

L'imaginaire pour horizon

IMAG0505

Ça fait longtemps...

Pourtant ce blog était bien parti. Je voudrais qu'il atteigne un an.

C'est un soir gris. Gris? Oui, c'est un soir gris mais je ne sais pas ce qu'est un soir gris. Ce soir est-il gris de lassitude? Gris d'ennui? Gris de tristesse? Non, ce soir n'est pas triste, il n'est rien. Je ne suis pas particulèrement heureuse mais je ne me donne pas la peine d'être triste. Voilà. C'est un soir gris.

Je marche le col relevé dans les quartiers bourgeois. La cigarette au bec et les cheveux qui s'échappent. Pourtant je ne suis rien. Je voudrais être, mais à l'égard de ce qui est nous sommes un néant. Me voilà d'humeur pascalienne. Mais il a raison ce Pascal. Nous ne sommes pas et nous le savons. Alors nous tentons d'oublier. Nous nous levons, nous aimons, nous pleurons, nous détestons, nous faisons l'amour - tout cela pour nous détourner de notre non-existence. Tourner le dos à notre non-existence, c'est ce que nous appellons vivre. C'est si joli de vivre. Tout, néant. De quel côté nous situons nous?

Du côté de ceux qui font l'amour et qui n'ont pas encore 16 ans.
Du côté de l'homme au cheveux verts dont Julien est amoureux.
Du côté des amoureux hétérosexuels.
Du côté de la statue qui semble respirer dans la lumière bleutée, je la vois par la fenêtre.
Du côté de ce qui se meuvent.
Du côté des amoureux homosexuels.
Du côté de ceux qui mentent, car c'est si joli de mentir.
Du côté des amoureux de ceux qui mentent, et heureux d'être les seuls à connaître la prétendue vérité.
Cédric n'existe pas, alors? Cédric n'est qu'une supercherie de deux ans dans laquelle tout le monde évolue?
Je suis heureuse de croire savoir.

Je raconte n'importe quoi.

Un saxophone, un piano, ta peau, j'ai juste besoin de cela pour jouir. Jouir du désespoir dont nous voulons nous détourner. Il est si bon de jouir de la vie, du sacophone, d'une voix, d'un piano, 'cause lady sings the blues so well.

Stop shouting, you make me moody, je suis presqu'heureuse de vivre et de chercher ce qu'est la vie à travers la grâce dénudée de tes baisers, mon Amour.

- Ou comment remplir un article quand on est plongé dans le gris.

Cheers, Darling

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Commentaires
L
C'est magnifique !<br /> Ce n'est pas noir, ce n'est pas gris... c'est tout simplement la vérité de la vie :o)<br /> Comme je comprends tout ça.<br /> <br /> A très bientôr Nancy
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