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Dessous les pavés, c'est la plage
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Dessous les pavés, c'est la plage
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18 mars 2008

Between the click of the light and the start of the dream

Aujourd'hui fait partie de ces jours où je me dis "postons quelque chose sur ce blog".

Le mystère reste entier : les derniers articles furent-ils en fin, furent-ils lus? J'aime bien ne pas savoir. En vain, en tout cas, non.

J'écoute les Concretes. Le concert était génial. Le notre, je veux dire. J'écoute Arcade Fire aussi. Je suis tellement transcendée par la musique que je ressens le besoin de le crier à la face de la terre. Mon Dieu, je sens une pointe de mauvaise foi dans ce que je viens de dire, les anciens tics reviennent. Il est si difficile d'être transparent à soi, comment être transparent aux autres? Et pourquoi même vouloir l'être? Est-ce que je voudrais l'être? Est-ce qu'il faut l'être?

Maintenant ce sont les Kills. J'aimerais bien être une Kills. Et savoir écrire, ou avoir quelque chose sur quoi écrire. Des chansons. On dit qu'il est plus facile d'écrire des chansons dans la malheur. Je ne suis pas dans le malheur, mais pourtant c'est faux. Il m'était plus facile d'écrire quand j'étais amoureuse. J'écrivais "je t'aime" et tout se déclinait. Je pouvais même faire semblant, écrire "je ne t'aime plus", écrire "aime moi encore". Est-ce que je savais écrire ou étaient-ce les certitudes? Il n'y a rien de plus  beau ni de plus triste à la fois que d'être amoureux.

F. s'est excusée, pour la première fois. Je crois que ce n'était rien d'autre qu'une comédie, comme celle que je joue tous les jours, ici en particulier. Peut importe, c'était important. F., si tu m'entends...

Toujours les Kills. J'aimerais savoir faire de la musique simpliste mais belle. Il n'y a rien de plus snob que de faire de la bonne musique avec trois pauvres accords. J'adore. Je voudrais faire du sale, du rugueux, du bruyant, du fougueux, du cynique, de la sueur, du rock'n'roll. Peu importent les mots et la poésie. L'énergie, l'énergie, l'énergie. Je voudrais avoir un talent. Et, je vous l'assure, cette phrase est tout ce qu'il y a de plus transparent.

Ça y est, les mots ne coulent plus. Arrêtons là.

A bientôt

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